Le terme burn out est de plus en plus utilisé, sans que nous ne disposions d’une définition commune très claire. Cet épuisement émotionnel peut résulter de surmenages ou de surengagements rencontrés aussi bien dans la sphère privée que dans le monde du travail, et/ou témoigner d’un déséquilibre vie personnelle/vie professionnelle. Il est caractérisé par une soudaine perte de force mentale et physique suite à une longue période de stress.

En l’absence de définition « officielle », les effets sont cependant étudiés depuis les années 70. Un rapport rédigé à destination de l’Assemblée nationale en 2017 recense dans le cas de l’épuisement professionnel des manifestations :

  • émotionnelles : peur, tristesse, apathie, instabilité ;
  • somatiques : douleurs dorsales, céphalées, nausées, vertiges, prise ou une perte de poids excessive, troubles du sommeil ;
  • cognitives : difficultés à assumer les tâches courantes ;
  • comportementales : repli sur soi-même, accès de violence.

Le point commun de ces pathologies est d’être associées au stress, et à ce titre le programme de réduction du stress basée sur la mindfulness (MBSR) est un formidable outil de prévention. Le fait de s’autoriser à s’écouter, à entrer en intimité avec ses expériences, permet une prise de recul et est une invitation à identifier et utiliser ses propres ressources. Ainsi, au terme des 8 semaines qui composent le programme, les participants sont généralement capables de repérer les signes de stress et d’éviter l’épuisement nerveux du burn out en prenant soin d’eux.

A lire pour aller plus loin : dans le chapitre 19 de l’ouvrage « Le burn-out des quinquas », Claude Maskens décrit en détails la MBSR et ses bienfaits préventifs sur le burn out.